Islam Authentique

  • Le voile : soumission à Dieu, pas à l’homme
  • La théorie de l’évolution : une hypothèse érigée en dogme scientifique
  • Comprendre le mariage du Prophète avec ‘Â’isha
  • Frapper les femmes en islam : mythe ou réalité ?
  • L’hypocrisie de ceux qui dénoncent « l’esclavage en islam »
  • L’islam: La première et la dernière religion du Dieu Unique
  • Le voile : soumission à Dieu, pas à l’homme

    Quand la lecture occidentale déforme le sens

    Dans la tradition chrétienne paulienne, le voile n’est pas seulement un vêtement de pudeur : il est le symbole explicite de la soumission de la femme à l’homme. Paul l’écrit clairement dans la Première Épître aux Corinthiens :

    « Je veux cependant que vous sachiez que le chef de tout homme, c’est Christ ; que le chef de la femme, c’est l’homme, et que le chef de Christ, c’est Dieu. » [11 : 3]

    « Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise la tête non voilée, déshonore son chef : c’est comme si elle était rasée. Car si une femme ne se voile pas, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile. L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l’homme. C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend. » [11 : 5-10]

    Cette lecture a traversé les siècles et façonné durablement l’imaginaire occidental : le voile est lié à une hiérarchie religieuse et sociale où la femme est placée en position d’infériorité.

    Dans les sources islamiques, une telle signification n’existe tout simplement pas. Que chacun cherche par lui-même : il ne trouvera nulle part, ni dans le Coran ni dans la Sunna, le moindre lien entre le voile, la soumission à l’homme, une prétendue infériorité de la femme ou un signe d’appartenance religieuse. Ces notions sont étrangères au sens que l’islam donne au voile, qui relève exclusivement de la pudeur, de la dignité et de la relation spirituelle à Dieu.

    En résumé : dans le christianisme paulien, le voile exprime la soumission à l’homme ; dans l’islam, il exprime la soumission à Dieu.

    Cette confusion historique est au cœur de nombreuses incompréhensions contemporaines : elle conduit à projeter sur les femmes musulmanes une lecture qui vient d’une autre tradition, et non de leurs propres sources.

    Une pudeur qu’on ne tolère que chez les autres

    Chacun a sa conception de la pudeur : certains la fondent sur des textes qu’ils considèrent vivants, d’autres sur l’éducation ou la culture reçue. Mais dans nos sociétés occidentales, la seule conception qu’on refuse d’accepter est celle des femmes musulmanes. Leur pudeur dérange non parce qu’elle opprimerait, mais parce qu’elle échappe à la norme dominante.

    Quand on parle des femmes… sans jamais leur donner la parole

    Ce sont des voix extérieures, souvent ignorantes des sources islamiques, qui s’emparent du voile dans les débats politiques et médiatiques. Elles parlent à la place des premières concernées, les excluent des discussions et leur attribuent des intentions qu’elles n’ont absolument pas. Il est étonnant de voir à quel point on débat de leur vie, de leur morale, de leur choix, tout en les empêchant de prendre la parole elles-mêmes.

    Le droit d’éduquer selon ses convictions

    Les musulmans ont le droit d’éduquer leurs enfants selon leurs convictions. Ceux qui critiquent le voile des filles ne cherchent pas réellement à les protéger : ils veulent empêcher les musulmans d’éduquer leurs enfants comme ils le souhaitent.

    Ceux qui prétendent que le voile « sexualise » les fillettes…

    Il y a quelque chose de profondément dérangeant dans le simple fait d’associer les mots « voile » et « sexualisation » quand il s’agit d’enfants. Cette idée est obscène en elle-même. Ce n’est pas le voile qui sexualise une fillette – c’est le regard de ceux qui y voient autre chose. Là où un musulman voit simplement un acte d’innocence, d’éducation ou de foi, eux voient une charge sexuelle, une oppression, une symbolique d’infériorité. Et c’est bien cela, le scandale : que des adultes, au nom de prétendues valeurs de liberté, en viennent à projeter leurs obsessions sur des enfants qui n’ont, eux, que l’innocence de leur foi.

    Mais la même logique s’applique aussi aux femmes. Parce qu’en vérité, le voile est l’exact opposé de la sexualisation. Il ne cherche pas à cacher un corps honteux, mais à refuser la réduction du corps au désir d’autrui. Là où la société marchande transforme la femme en image, en objet, en produit, le voile réaffirme qu’elle est avant tout un esprit, une conscience, une présence libre. Il n’est pas un renoncement à la féminité, mais un choix de reprendre le contrôle du regard porté sur soi. Et c’est précisément ce que cette société ne supporte pas : une femme qui se soustrait à son injonction permanente d’être visible, désirable, disponible.

    Au fond, ce qui dérange vraiment, ce n’est pas le voile, ce n’est pas un morceau de tissu : ce qui dérange, c’est la simple existence de musulmanes qui vivent selon leur foi.

    Le vrai visage du débat

    Ce débat révèle davantage ceux qui le nourrissent que celles qu’il cible. À force de vouloir dévoiler les femmes musulmanes, c’est eux-mêmes qu’ils finissent par dévoiler : leur peur, leur haine, leur obsession.

    Le voile ne cache rien : il met en lumière les contradictions d’un monde qui prêche la liberté tout en refusant celle des femmes musulmanes d’être simplement elles-mêmes.

  • La théorie de l’évolution : une hypothèse érigée en dogme scientifique

    Depuis plus d’un siècle et demi, la théorie de l’évolution s’impose comme la colonne vertébrale de la biologie moderne. On la présente comme une évidence, un fait indiscutable, presque un dogme. Pourtant, lorsqu’on quitte les slogans et qu’on examine honnêtement les fondations empiriques et logiques de cette théorie, on découvre un édifice bien plus fragile qu’on ne le croit.

    Le grand silence des fossiles intermédiaires

    S’il y a bien une donnée qui devrait confirmer la théorie de l’évolution, c’est le registre fossile. Car si les espèces se sont réellement transformées progressivement au fil du temps, les couches géologiques devraient regorger de formes intermédiaires, représentant les transitions successives entre les espèces connues. Or, c’est exactement l’inverse que l’on observe. Les fossiles témoignent d’espèces clairement identifiables, déjà formées, stables, et souvent inchangées pendant des millions d’années. Les prétendus fossiles intermédiaires sont rarissimes, souvent fragmentaires, interprétés selon les modèles théoriques des évolutionnistes eux-mêmes, et pourraient n’être que des espèces disparues, sans représenter de véritables formes de transition. Parfois, un fossile initialement décrit comme « intermédiaire » est plus tard identifié comme appartenant à une espèce déjà connue.

    Logiquement, les formes intermédiaires auraient dû être beaucoup plus nombreuses que les espèces abouties : chaque espèce aurait connu des milliers d’étapes morphologiques. Les archives fossiles devraient donc contenir davantage de fossiles de transition que de fossiles d’espèces fixées. Mais la réalité montre tout l’inverse : les fossiles d’espèces connues abondent, alors que les formes de transition [interprétées comme telles par les évolutionnistes eux-mêmes] sont quasi inexistantes.

    Face à ce constat embarrassant, certains paléontologues invoquent la sélectivité de la fossilisation, expliquant que seules certaines conditions très particulières permettraient la conservation de ces espèces intermédiaires. Mais cet argument est lui-même sélectif : ces conditions auraient favorisé la fossilisation des espèces abouties, mais rarement – comme par hasard – celle des formes intermédiaires [interprétées comme telles par les évolutionnistes eux-mêmes].

    Ce déséquilibre profond entre la théorie et les faits reste, encore aujourd’hui, le point le plus problématique de la macroévolution.

    Une macroévolution non observable ni testable

    La microévolution, c’est-à-dire les petites variations observées au sein d’une espèce – comme la résistance des bactéries ou la couleur du plumage des oiseaux – est réelle et vérifiable. Mais la macroévolution – le passage d’une espèce à une autre, d’un poisson à un amphibien, d’un reptile à un mammifère – n’a jamais été observée. Aucune expérience ne l’a reproduite, aucune observation directe ne l’a confirmée. Elle est extrapolée à partir de microchangements, mais cette extrapolation repose davantage sur une conviction philosophique que sur une preuve empirique.

    Et malgré cela, cette hypothèse est enseignée comme une vérité établie. Dans n’importe quel autre domaine scientifique, une théorie aussi lacunaire serait au mieux qualifiée d’hypothèse spéculative.

    L’origine de la vie : un abîme de complexité

    Avant même de parler d’évolution, encore faudrait-il expliquer comment la vie est apparue. Or, aucun laboratoire au monde n’a démontré la possibilités qu’une cellule vivante – un système d’une complexité inouïe – puisse se former par hasard à partir de matière inerte. Même dans les meilleures conditions possibles, avec les scientifiques les plus compétents et les technologies les plus avancées, les expériences n’ont produit que des briques chimiques isolées : quelques acides aminés, de petites molécules organiques ou des fragments d’ARN.

    Aucune expérience n’a permis que ces briques s’assemblent en protéines fonctionnelles. Aucune expérience n’a permis que des protéines s’organisent en cellules vivantes, avec membrane, métabolisme et reproduction.

    Pourtant, dans la nature, la vie est apparue. Ce contraste met en évidence un écart colossal entre ce que la science peut reproduire et ce qui s’est réellement produit : la complexité intégrée d’une cellule dépasse de loin toute auto-organisation observée en laboratoire.

    Une analogie simple permet de comprendre l’ampleur de cette impossibilité : imaginez que vous trouviez une montre sophistiquée et parfaitement fonctionnelle dans un champ. Personne ne l’a fabriquée devant vous, et pourtant, elle fonctionne avec une précision remarquable. Dire qu’elle s’est assemblée par hasard paraît absurde. Or, la cellule vivante est infiniment plus complexe qu’une montre, avec des milliers de composants interdépendants qui doivent tous fonctionner ensemble dès le départ. Affirmer qu’une telle machine biologique a pu naître spontanément, alors même que les meilleurs laboratoires du monde n’ont jamais réussi à produire la moindre cellule vivante, relève d’un pari intellectuel d’une improbabilité extrême.

    Alice se mit à rire : « Inutile d’essayer », répondit-elle ; « on ne saurait absolument pas croire à l’impossible. »

    « Je prétends que vous ne vous y êtes pas suffisamment exercée », dit la Reine. « Lorsque j’avais votre âge, je m’y appliquais régulièrement une demi-heure par jour. Eh bien, il m’est arrivé, avant d’avoir pris le petit-déjeuner, de croire jusqu’à six choses impossibles. » [Caroll L., (1880) De l’autre côté du miroir, trad. H. Parisot, Aubier-Flammarion, Paris, p. 136]

    Une méthode scientifique sélective et un cadre idéologique fermé

    La science moderne repose sur un principe méthodologique : ne considérer que des causes naturelles. Mais ce principe, légitime pour la recherche expérimentale, devient un carcan idéologique lorsqu’il interdit d’envisager d’autres hypothèses. Ainsi, les scientifiques ne rejettent pas la possibilité d’une cause intelligente parce qu’ils l’ont réfutée, mais par principe, parce qu’elle échappe au cadre matérialiste.

    Résultat : la théorie de l’évolution n’est pas seulement une explication parmi d’autres – elle devient l’unique explication autorisée, même lorsqu’elle se heurte à ses propres contradictions. C’est précisément à ce moment que la science cesse d’être une quête de vérité pour devenir une croyance fermée sur elle-même.

    Vous raillez les miracles, car votre esprit « rationnel » ne supporte pas ce qui le dépasse. Mais vous croyez sans sourciller que la matière s’est donnée la vie toute seule, que le hasard a façonné la conscience, et que la grenouille s’est transformée en prince. Votre foi semble réservée aux contes.

    Conclusion : pour une science honnête et libre

    La théorie de l’évolution repose sur des interprétations et des extrapolations, mais certainement pas sur des preuves directes. Les fossiles, l’absence d’observation de macroévolution et la complexité du vivant devraient inviter à la prudence. L’impossibilité expérimentale de produire une cellule vivante à partir de matière inerte souligne encore l’ampleur du mystère entourant l’origine de la vie.

    Une véritable honnêteté scientifique exigerait de reconnaître que l’évolution n’est pas un fait, mais une hypothèse parmi d’autres – et qu’elle ne répond toujours pas à la question essentielle de l’origine de la vie. La science n’a rien à craindre d’une remise en question, mais elle a tout à perdre à s’ériger en dogme. Tant qu’elle refusera d’ouvrir le champ des possibles, elle continuera à confondre ce qu’elle suppose avec ce qu’elle sait.

  • Comprendre le mariage du Prophète avec ‘Â’isha

    À l’époque du Prophète – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui – le mariage avant la puberté n’était pas une pratique propre à l’Arabie : il était courant dans la plupart des sociétés anciennes, de l’Europe médiévale à l’Asie, et personne ne le considérait immoral. Le Prophète – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui – en épousant ‘Â’isha, n’a donc fait que respecter les coutumes de son temps, ce que même ses ennemis n’ont jamais critiqué, alors qu’ils saisissaient la moindre occasion de le discréditer.

    Il convient aussi de rappeler que le Prophète – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui – avait d’autres épouses, toutes adultes, ce qui montre que son mariage avec ‘Â’isha était une particularité et non une norme qu’il encourageait pour sa communauté. Plusieurs savants ont souligné que ce mariage était réservé au Prophète – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui – et que les musulmans n’ont pas le droit de le reproduire [Al-Muhallâ, 9/38-39 ; Ash-Sharhu-l-Mumti’].

    Le verset [65/4] évoquant le mariage de femmes n’ayant pas encore eu leurs règles peut être lu à la lumière d’un principe établi par la Sunna : nul mariage n’est valide sans le consentement de la femme [Al-Bukhârî : 4843, 6567, 6569 ; Muslim : 1419]. Ce consentement ne peut être donné que par une personne pubère et consciente. Ainsi, ce verset peut désigner des femmes adultes souffrant d’aménorrhée, et non des enfants.

    Quant à la consommation du mariage, elle eut lieu après la puberté, conformément aux usages de l’époque [Sharh Muslim, 9/206].

    Critiquer le Prophète – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui – ou les pratiques anciennes selon les normes contemporaines constitue un jugement anachronique et profondément injuste. Si l’on devait juger toutes les figures historiques uniquement au regard des valeurs d’aujourd’hui, il ne resterait probablement aucune personne « de bien » dans l’histoire de l’humanité. Se permettre de juger la morale d’il y a 14 siècles quand on n’en a même pas soi-même, voilà le vrai visage de l’hypocrisie.

    Plus largement, les savants ont toujours rappelé que l’application d’un texte peut varier selon le temps et le lieu. L’islam distingue entre le texte révélé, qui reste immuable, et son application, qui s’adapte aux réalités, aux coutumes et aux circonstances. C’est cette flexibilité qui rend l’islam universel, juste et compatible avec toutes les sociétés.

    Ibnu-l-Qayyim expliquait : « La fatwa change selon le changement du temps, du lieu, des coutumes et des circonstances. » [I’lâmu-l-Muwaqqi’în, 3/78]

    Cette parole illustre que l’application des textes dépend du contexte et des coutumes. Un texte ou un acte peut être permis ou obligatoire dans un contexte donné, mais devenir inapplicable, ou même interdit dans un autre contexte. Les musulmans vivant dans des sociétés contemporaines s’adaptent aux lois locales et aux coutumes, tout en restant fidèles à leurs principes.

  • Frapper les femmes en islam : mythe ou réalité ?

    On entend souvent que le Coran « autorise les hommes à frapper leurs femmes ». Mais ce qu’ignorent ceux qui dénoncent ce verset, ou ce qu’ils refusent de comprendre, c’est qu’un texte ne se lit jamais isolément. Il doit être interprété à la lumière de la Sunna du Prophète – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui – des paroles des Compagnons et du contexte de la Révélation.

    Pour comprendre l’importance de ce texte, il faut replacer les choses dans leur contexte historique. À l’époque préislamique et dans la plupart des civilisation anciennes – grecque, romaine, perse ou arabe – les femmes étaient souvent considérées comme des biens. Elles n’avaient presque aucun droit légal, leur parole comptait peu, elles pouvaient être mariées sans leur consentement, battues, et même parfois éliminées à la naissance, comme dans le cas tragique de l’infanticide féminin en Arabie préislamique. Dans ce contexte, la maltraitance et l’exploitation des femmes étaient la norme.

    L’islam est venu transformer radicalement cette situation. Le Coran a accordé aux femmes des droits légaux et sociaux : droit à l’héritage, droit à une dot, droit au consentement au mariage et protection contre les abus. La violence gratuite contre elles est interdite.

    Le verset évoquant un « coup » en dernier recours ne doit pas être compris comme une permission générale de violence. Les exégètes précisent que le geste devait être symbolique, limité, et ne jamais causer de douleur ou de blessure [Muslim : 1218 ; Abou Dawoud : 1905 ; At-Tirmidhi : 1163, 3087], comme un petit coup avec un siwak [Tafsiru-t-Tabari : 9387, 9386] ou un mouchoir enroulé [Dalilu-l-Falihin : 2064 ; Al-Mufhim]. D’ailleurs, la gifle est explicitement interdite dans la Sunna [Abou Dawoud : 2142]. Et surtout, la Sunna va plus loin : le Prophète – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui – n’a jamais levé la main sur ses épouses, traitait les femmes avec respect et douceur, partageait les tâches et valorisait leur parole. Dans une époque où la violence contre les femmes était courante, son comportement représentait une révolution morale et sociale.

    Aujourd’hui encore, ce modèle doit être celui suivi par tout musulman : la Sunna recommande de ne pas appliquer la permission évoquée dans le verset, et de privilégier la bienveillance, le dialogue et le respect.

    Ceux qui dénoncent ce verset tout en ignorant le contexte historique et la pratique prophétique montrent une hypocrisie flagrante. Leur indignation n’est pas guidée par l’empathie envers les femmes, mais par la haine envers l’islam. La véritable révolution apportée par le Coran et la Sunna, celle de l’élévation du statut des femmes et de la protection de leur dignité, est complètement occultée par ceux qui préfèrent une lecture superficielle et hors contexte.

    Ces mêmes voix qui s’indignent du Coran restent muettes face aux violences qui frappent des millions de femmes autour d’eux, dans leur propre société. Violences physiques, agressions sexuelles, humiliations quotidiennes… tout cela ne mérite pas un tweet, pas un mot. Mais dès qu’un texte vieux de quatorze siècles est évoqué, leur indignation jaillit comme par magie. Ce n’est pas l’empathie qui les guide, ni la justice : c’est la haine de l’islam, pure et simple, qui motive leur dénonciation sélective.

  • L’hypocrisie de ceux qui dénoncent « l’esclavage en islam »

    Il faut commencer par rappeler un fait simple : le Coran a été révélé dans un monde où l’esclavage était une norme universelle. À cette époque, l’esclavage existait dans toutes les civilisations – grecque, romaine, perse, africaine ou européenne. Les esclaves étaient battus, mutilés, vendus comme du bétail, sans aucun droit ni considération humaine.

    L’islam, lui, n’a pas instauré l’esclavage : il est venu l’encadrer, le restreindre. Le Coran et la Sunna ont imposé des droits aux esclaves, interdit la maltraitance, ordonné la libération comme expiation de fautes, encouragé l’affranchissement volontaire. L’islam a transformé le statut d’esclave en un lien d’humanité. Et avec le temps, cette transformation a conduit naturellement à la disparition de l’esclavage dans les sociétés musulmanes.

    En islam, certaines lois s’appliquent selon des circonstances. Quand la situation change, leur application peut aussi être délaissée – c’est le principe même de la sagesse juridique.

    L’indécence morale des donneurs de leçons

    Ce qui est le plus ironique, c’est de voir des gens – souvent incapables de traiter dignement leurs propres proches – s’indigner à propos de textes vieux de quatorze siècles. Des gens qui n’ont jamais ouvert le Coran, qui ignorent tout de l’histoire, mais se découvrent soudain une vocation d’humanistes… à condition que la cible soit l’islam.

    Leur indignation n’est pas humanitaire. Elle est politique et profondément sélective. Ils ne parlent jamais des enfants esclaves dans les mines de cobalt au Congo, qui extraient le matériau nécessaire à la fabrication des batteries de leurs téléphones. Ils ne s’indignent pas non plus des ouvrières enfermées dans des ateliers en Asie, payées une misère pour coudre leurs vêtements.

    Ceux qui dénoncent « l’esclavage islamique » tweetent leur indignation sur des appareils produits par l’esclavage contemporain. Ils s’habillent de marques dont la production dépend d’un système d’exploitation humaine à grande échelle. Et ils osent se poser en donneurs de leçons, au nom d’une morale qu’ils ne respectent pas eux-mêmes. Ce n’est pas la défense des libertés qui les anime, mais la haine de l’islam.

  • L’islam: La première et la dernière religion du Dieu Unique

    Mes frères, mes sœurs, mais aussi vous, chercheurs de vérité. Écoutez avec le cœur plus qu’avec l’oreille, car ce message s’adresse à l’âme avant tout.

    L’islam n’est pas une religion parmi d’autres, ni une invention récente venue s’ajouter à la longue liste des croyances humaines. L’islam est la première religion, la voie originelle de l’humanité, celle qui a commencé avec Adam, le premier des prophètes. Adam, Noé, Abraham, Moïse, Jésus, et Muhammad – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui : six noms, un seul message. Tous ont appelé à une même vérité : « N’adorez qu’un seul Dieu, le Créateur des cieux et de la Terre. » Leur message n’a jamais varié. Ce ne sont pas des fondateurs de religions différentes, mais des messagers d’une même lumière, transmise à travers les siècles et les peuples.

    L’islam, dans son essence, n’est autre que la soumission du cœur à Dieu, la paix intérieure née de la reconnaissance de notre Créateur. Et quand Muhammad – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui – est venu, il n’a pas apporté une nouvelle religion : il a rappelé la première, celle que le monde avait oubliée ou déformée.

    Le Coran, dernière Révélation, confirmation et correction

    Le Coran est la dernière Révélation du Dieu Unique. Il confirme les Livres qui l’ont précédé – la Torah et l’Évangile – mais il corrige les erreurs que les hommes y ont introduites.

    « Il a fait descendre sur toi [Muhammad] le Livre [le Coran] avec la vérité, confirmant les Livres descendus avant lui. » (Coran, 3 : 3)

    Ainsi, le Coran est à la fois la continuité et la restauration du message divin. Il est le fil d’or reliant toutes les Révélations, scellant pour toujours la Parole de Dieu. Et à celui qui cherche sincèrement la vérité, il dit : « Reviens à la source. » Reviens à la foi pure, celle d’Abraham, de Moïse, de Jésus, de tous les prophètes qui ont dit : « Nous nous soumettons à Dieu. »

    Le miracle linguistique du Coran

    Parmi les signes les plus éclatants de l’origine divine du Coran, il y a son style linguistique inimitable. Les Arabes du VIIe siècle étaient les maîtres de la langue, de grands poètes, amoureux des mots. Ils se défiaient dans les marchés, récitant des vers d’une beauté saisissante.

    Mais lorsqu’ils ont entendu le Coran, ils sont restés sans voix. Jamais ils n’avaient entendu pareille parole. Ni prose, ni poésie, mais un rythme nouveau, une puissance de sens et de sonorité que nul n’a pu égaler. Dieu les a défiés : « Composez donc une sourate semblable à ceci, et appelez à votre aide n’importe qui vous pourrez, en dehors de Dieu, si vous êtes véridiques. » (Coran, 10 : 38)

    Et malgré leur hostilité envers Muhammad – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui – aucun n’a relevé le défi. S’ils avaient trouvé la moindre erreur, la moindre incohérence, ils l’auraient criée au monde entier. Mais ils n’ont rien trouvé, car ce Livre ne vient pas des hommes.

    Les critiques modernes, éloignés de la langue arabe authentique, prétendent trouver des erreurs. Mais leur jugement n’a aucune valeur : ils ne possèdent ni la connaissance, ni la sensibilité linguistique des Arabes de l’époque. Ils parlent à partir de traductions, de préjugés, ou d’intentions hostiles.

    Le Coran, sans contradiction ni erreur

    Le Coran est resté cohérent, pur et précis, bien que révélé sur plus de vingt années, dans des contextes de paix, de guerre, d’exil, et de triomphe.

    Dieu dit : « Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S’il provenait d’un autre que Dieu, ils y trouveraient certes maintes contradictions » (Coran, 4 : 82)

    Ceux qui prétendent y voir des contradictions ne font que révéler leur ignorance des règles de compréhension du Livre. Une contradiction apparente n’est jamais une contradiction réelle.

    Prenons un exemple. Certains opposent le verset : « Nulle contrainte en religion ! » (Coran, 2 : 256), à d’autres versets parlant du combat. Mais le premier concerne le libre choix de la foi, tandis que les seconds parlent de défense et de résistance contre l’agression. Deux contextes, deux objectifs, une seule cohérence.

    Comprendre un verset

    Pour comprendre et appliquer un verset, il faut approcher le Coran avec méthode, respect et science :

    • Connaître la cause de la révélation.
    • Consulter les explications authentiques.
    • Vérifier s’il est abrogeant ou abrogé.
    • Voir si son application se limite à une terre d’islam.
    • Savoir si son application peut être temporairement délaissée pour éviter un grand trouble.
    • Comprendre si le verset concerne un état de guerre.
    • Distinguer entre généralité absolue et généralité relative.

    Un verset s’explique parfois par un autre, ou par les paroles authentiques du Prophète – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui. Et quand ni le Coran ni la Sunna n’éclairent directement le sens, on regarde la compréhension des compagnons, témoins directs de la Révélation.

    Voilà pourquoi ceux qui lisent sans science se trompent souvent. Les prétendues contradictions qu’avancent certains viennent d’une mauvaise compréhension des règles d’interprétation du Coran. La vérité du Coran demande l’humilité du cœur autant que la rigueur d’esprit.

    Le Coran et la science

    Dieu a voulu que Son Livre parle aussi aux esprits. Et le Coran contient des vérités que la science n’a confirmées que des siècles plus tard.

    « En effet, Nous avons créé l’homme d’une goutte de sperme mélangée pour le mettre à l’épreuve. » (Coran, 76 : 2)

    Les savants n’ont compris que bien plus tard que la vie humaine provient du mélange des fluides masculin et féminin.

    « Et nous avons fait du ciel un toit protégé. » (Coran, 21 : 32)

    Aujourd’hui, nous savons que l’atmosphère protège la Terre des radiations et des météorites.

    Est-ce une coïncidence ? Ou est-ce la preuve que ce Livre vient du Créateur de l’homme et l’Univers ? Comment un homme du désert, au VIIe siècle, aurait-il su cela ?

    Les sceptiques disent que ces versets ne sont que des coïncidences. Mais la répétition de ces vérités dans des domaines variés – embryologie, astronomie, géologie – dépasse l’improbable.

    Et lorsque Dieu parle de la Terre « étendue », « aplatie », Il parle selon la perception humaine – celle de l’observateur qui voit la Terre plate devant lui.

    Certains disent que le Coran se trompe en affirmant que le Soleil « se couche dans une source boueuse ». Mais le verset ne dit pas cela. Il dit que Dhu-l-Qarnayn vit le Soleil se coucher dans une source boueuse – c’est une description de la scène selon la perception humaine, comme nous disons encore aujourd’hui : « Le Soleil se couche dans la mer. » C’est une image, pas une erreur. La perfection de la langue coranique, c’est justement d’exprimer une vérité physique à travers une vérité sensible.

    Le Coran et l’histoire

    Le Coran est aussi un Livre d’histoire véridique. Quand il parle du prophète Joseph, il appelle le souverain d’Égypte « roi ». La Bible, elle, dit « pharaon ». Or, les recherches modernes ont confirmé que le titre « pharaon » n’était utilisé qu’à partir du Nouvel Empire, après l’époque de Joseph.

    Le Prophète – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui – ne pouvait pas le savoir : il ne lisait ni la Bible, ni les écrits égyptiens, encore inconnus à son époque. Le Coran a dit la vérité là où les textes humains se sont trompés. Cela prouve que le Coran ne copie pas la Bible, mais corrige ses erreurs. Et cela prouve qu’il ne vient pas d’un homme, mais de Celui qui connaît le passé et l’avenir. Et quand les détracteurs inventent des hypothèses pour nier cette évidence, ils ne font que révéler leur mauvaise foi.

    Les détracteurs et les sincères chercheurs

    Aujourd’hui, certains détracteurs prétendent trouver des erreurs dans le Coran. Mais ces gens-là ne maîtrisent ni la langue arabe authentique, ni les règles de compréhension du texte. Leur critique repose souvent sur des traductions imparfaites ou des préjugés, et non sur le texte révélé.

    Mais il y a aussi des non-musulmans sincères, qui doutent non par hostilité, mais parce qu’ils cherchent la vérité. Et à ceux-là, le Coran parle directement. Dieu dit : « Ceci est le Livre au sujet duquel il n’y a aucun doute ; c’est un guide pour les pieux […] » (Coran, 2 : 2)

    Celui qui ouvre le Coran avec sincérité y trouve la lumière. Car Dieu aime les cœurs qui cherchent, même s’ils ne savent pas encore où chercher.

    La sincérité et la mission du Prophète

    Même ses ennemis appelaient Muhammad – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui – « Al-Amin », le digne de confiance. Il n’a jamais cherché la gloire ni la richesse. Il a supporté les insultes, les attaques, les guerres, sans jamais renoncer. Et quand il a quitté ce monde, sa mission était accomplie, la Révélation était complète.

    Les Arabes disaient : « S’il triomphe contre son propre peuple, c’est la preuve qu’il est réellement envoyé par Dieu. » Et il a triomphé, par la foi, par la patience, par les armes, et par la vérité.

    Ses prophéties se réalisent encore aujourd’hui, et continueront jusqu’à la fin des temps. Car la lumière divine ne s’éteint jamais.

    L’appel du cœur

    À toi qui lis ces mots, toi qui doutes peut-être, ou qui cherches le sens de ta vie : sache que Dieu t’appelle. Il veut que tu trouves la paix que ton cœur réclame depuis toujours.

    L’islam, ce n’est pas changer de culture ni perdre son identité. C’est revenir à son essence, à ce lien originel entre l’homme et son Créateur. C’est prier en paix, donner avec sincérité, aimer pour Dieu, vivre pour Dieu. C’est se lever chaque jour avec un cœur pur, apaisé, confiant.

    Conclusion : une seule foi, un seul Dieu

    En vérité, il n’y a qu’un seul Dieu, une seule religion, un seul message. Tous les prophètes sont les maillons d’une même chaîne. Et le Coran en est sceau, la lumière, et la preuve éternelle. L’islam ne divise pas : il unit. Et Dieu appelle à une foi d’amour et de paix.

    Alors, cherche, médite, prie. Et si ton cœur te dit que cette parole est vraie, sache que Dieu t’a déjà guidé.

    « Dieu appelle à la demeure de la paix et guide qui Il veut vers un droit chemin. » (Coran, 10 : 25)

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